Peut-on guérir du deuil en gardant vivant le souvenir ?

Peut-on guérir du deuil en gardant vivant le souvenir ?

On dit souvent que le temps guérit tout.
Mais ceux qui ont perdu un être cher savent que ce n’est pas si simple.

Le deuil ne se referme pas comme une plaie. Il devient quelque chose avec quoi on apprend à vivre. Et au cœur de cette traversée, une idée revient souvent :
et si se souvenir aidait à guérir ?

 


 

Se souvenir, ce n’est pas rester bloqué

Parfois, on croit qu’il faut “passer à autre chose”, “oublier pour avancer”. Pourtant, se souvenir n’est pas un frein à la guérison, au contraire.

Se souvenir, c’est reconnaître l’importance de la personne disparue.
C’est lui laisser une place dans notre histoire, même après son départ.
C’est continuer à l’aimer autrement.

Garder vivant ce souvenir, à travers un objet, un geste, une phrase, c’est souvent ce qui nous aide à reconstruire quelque chose de doux dans le chaos.

 


 

Le souvenir comme ancrage, pas comme prison

Bien sûr, il y a des souvenirs qui font mal. Mais il y en a aussi qui consolent.
Un rire qu’on entend encore. Une voix qu’on retrouve dans une vidéo. Une photo qu’on touche du bout des doigts. Un médaillon qu’on porte discrètement, comme un fil invisible avec l’autre.

Ces souvenirs-là ne figent pas.
Ils ancrent, ils rassurent, ils rendent la perte plus supportable.

Et parfois, ils permettent même d’avancer.

 


 

On ne guérit pas en oubliant. On guérit en intégrant.

Le deuil ne demande pas d’effacer l’autre. Il nous demande de l’intégrer dans notre nouvelle réalité.

Garder vivant un souvenir, c’est une façon de dire :
Tu n’es plus là, mais tu fais encore partie de ma vie.

Et peut-être qu’au fond, c’est ça, guérir :
trouver une manière de continuer… sans renier ce qui a compté.

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